Une action d’influence a été entreprise par la CPME auprès d’eurodéputés français pour faire remonter les préoccupations de la filière de construction de remorques et semi-remorques.
La Commission européenne a en effet annoncé le 14 février dernier, vouloir réviser les normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires lourds neufs, y compris les remorques et semi-remorques. Bien que les remorques standard n’émettent généralement pas de CO2, il est reconnu que les remorques économes en énergie peuvent contribuer à réduire les émissions de l’ensemble du véhicule.
Les représentants de la filière française de construction de remorques et semi-remorques FFC Constructeurs, adhérents à la CPME, dénoncent une ineptie. Dès 2030, les constructeurs seraient obligés de réduire de :
Ces objectifs sont trop ambitieux pour être atteints et supérieurs à ce qui est considéré comme faisable dans la pratique. D’ailleurs, l’outil de simulation mis en place par la Commission européenne ne peut pas les prendre en compte.
En outre, l’optimisation des remorques représenterait des coûts irrécupérables pour les milliers de TPE-PME patrimoniales du secteur, qui contrairement à l’industrie automobile, ont des budgets de R&D limités. Il est donc important que leurs intérêts soient mieux pris en compte par les décideurs politiques européens.
La CPME rappelle avec cette action qu’elle est en mesure d’accompagner les fédérations sectorielles adhérentes à Bruxelles.
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