Les restrictions des prochaines semaines vont avoir des incidences, d’une part, sur les congés payés des salariés en activité partielle (fermeture de l’entreprise ou garde d’enfants) et, d’autre part, sur la restauration des personnes en télétravail.
À cet égard nous vous rappelons que les salariés en activité partielle continuent d’acquérir des congés payés. Le risque est de se retrouver confronté, au moment de la levée des contraintes sanitaires, à des reliquats importants de congés payés qui pourraient freiner la relance d’activité de l’entreprise.
À nos yeux, la possibilité d’imposer des congés payés dans la limite de 6 jours d’ici le 30 juin 2021 n’est pas une mesure suffisante compte tenu de la complexité de mise en œuvre pour une TPE-PME.
La CPME s’interroge donc sur la possibilité de proposer aux pouvoirs publics que l’employeur puisse imposer, par simple décision unilatérale, une semaine de congés payés pour tous les salariés ayant un solde de congés payés acquis sur la dernière période de référence ou, à défaut, de permettre à l’employeur de les solder d’ici le 31 mai. En outre la CPME s’interroge sur l’opportunité de remettre en cause le fait que les périodes d’activite partielle ouvrent les mêmes droits à congés que les périodes travaillées normalement.
Toute l’ambiguïté réside dans la notion même de conditions de travail équivalentes d’un salarié en télétravail et d’un autre en présentiel.
Même si cette position reste fragile compte tenu de la position du ministère du travail conforme à une nouvelle décision du tribunal judiciaire de Paris du 30 mars dernier, la CPME considère que l’attribution de titres-restaurant destinée à faire face à un surcoût lié à une restauration hors domicile ne devrait pas s’appliquer au télétravail.
Il est pour nous important de connaître votre avis et vos éventuelles suggestions afin de construire l’argumentation de la CPME.
Nous vous remercions donc de vos retours (social@cpme.fr), sur ces deux points.